LES FORMATIONS EN BELGIQUE

Après les élections d'aucuns espérènt des formations rapides. Seuls les Wallons y sont parvenus. Flandre,Bruxelles,Fédération Bruxelles /Wallonie (c'est quoi ?), Fédéral attendent...La Belgique n'arrive plus à comprendre cet assemblage de pouvoirs, de paliers et de ministres, en surnombre. Les négotiateurs cherchent la quadrature du cercle dans une incompréhension générale. C'est à pleurer...

Tout le monde défend sa parcelle tandis que l'ensemble - finance, économie, défense, environnement, climat- qui devrait mobiliser une créativité "aérée" recule devant des priorités souvent sous-régionales.

Le Premier Ministre, en affaires courantes, boude. Bien que personne ne regrette son gouvernement, il a été une personnalité appréciée. Il lui manquait pourtant le savoir faire de son père.

Le formateur aura difficile à trouver des personnalités pour occuper des responsabilités-cléf  pour les Finances, l'Economie, la Défense, la Santé, les Affaires Etrangères, l'Environnement, entre autres. Il faut espérer que les chefs de parti n'interfèrent pas trop dans la composition d'une équipe qui doit prioritairement répondre au chef de gouvernement. L'impétuosité  de Gerorges Louis Boucher doit être controlée. Le pays n'est pas Mons.

Il est paradoxal de voir Bart De Wever dans le rôle de rassembleur. Il a pour lui l'intelligence et l'autorité. Encore faudra-t-il qu'il assume une dimension internationale ou mieux qu'il la réactive. Depuis Spaak et Dehaene, la Belgique a perdu sa crédibilité. Le choix de personnalités intellectuellement créatives pour occuper  des fonctions stratégiques est primordial.

Le modèle qui a été imposé au pays est aussi absurde que couteux. Le formateur qui porte pourtant une part de responsabilité dans ce "brol" est paradoxalement le mieux placé  pour en corriger les égarements.