HADJA LAHBIB ...HISTOIRE BELGE

Les tribulations autour de la désignation du commissaire Belge à la Commission de l'UE apportent une nouvelle fois une autre péripétie à la trop longue liste de gaffes, dont ce pays a le monopole.

Madame Lahbib, ministre des affaires étrangères, désignée, était déjà oubliée, avant mème de devoir quitter une fonction dans un Ministère qui ne l'a jamais appréciée. Il est vrai qu'elle reste tête de liste MR pour les élections communales à Schaerbeek.

Georges-Louis Bouchez président du MR a commencé son trajet politique en se faisant passer pour une personnalité providentielle. On a vite remarqué qu'il était surtout remuant et brouillon. Il a néanmoins réussi à désenclaver la Wallonie de l'étreinte socialiste, responsable des problèmes structurels qui ont enfoncé la région dans une stagnation permanente. Il eut peut-être mieux fallu qu'il se calme et qu'il règna sur Mons, plutôt que de prétendre être le "faiseur" à Bruxelles.

Bon, voilà Ursula van der Leyen obligée de trouver un portefeuille pour une candidate qui n'a pas l'étoffe. A l'instar d'autres partis, le MR est devenu anémique. La mouvance libérale a pourtant compté  des personnalités hors pair dans ses rangs. Armand De Decker était sans doute le dernier grand libéral. Didier Reynders, grand sacrifié, est une personnalité remarquable.

Déjà on oublie qu'il y a encore un Premier Ministre et un gouvernement. C'est dire combien l'ingratitude sévit.  Si Alexander De Croo est déjà gommé , Madame Labhib n'a jamais existé. 

Ce choix peu providentiel est une nouvelle preuve du provincialime des chefs de parti en Belgique qui n'arrivent plus à envisager un ailleurs autre que leur intérèt propre. Au demeurant leur influence et pouvoir vont à l'encontre de la lettre et de l'esprit de la constitution.

Dire que la Belgique a compté dans le passé des personnalités d'envergure, type Dehaene, laisse morose. Il faut que la relève se manifeste et que Thomas Dermine ne s'enterre pas à Charleroi...