DAVOS 2024
Davos était longtemps "the place to be". Lieu incontournable dans le passé, il est devenu plus feutré. Les absents se font davantage remarquer que les présents. Macron, Zelensky, Blinken ,Li Qiang, von der Leyen, entre autres, font encore le déplacement et le coté affaires affiche complet.
Ce serait dommage que ce fleuron de la globalisation devait disparaître. Les enceintes ou l'on peut se parler ou se rencontrer à l'abri des vétos sont devenues trop rares.
Davos reste incontournable. La règle de l'unanimité y est interdite de séjour et la discrétion est toujours à portée de mains. L'intelligence artificielle ne remplacera jamais la plus-value de l'échange d'idées en direct. Les innovations à tous les niveaux, l'éclairage des tabous, ont besoin d'un "cadre protecteur" que Davos peut encore garantir.
Les personnalités contestables évitent ce contact en direct ou l'échange d'idées les met en difficulté. Celà illustre bien la valeur ajoutée de ce Forum, qui bien que discret fait peur à certains. C'est de la liberté de parole qu'il tient aussi sa pertinence.
Les pays "démocratiques" sont vulnérables devant la montée des conflits hybrides et des manipulations par le biais de l'intelligence artificielle. Une guerre en Europe n'est plus à exclure. Guerres et conflits deviennent inter-dépendants. Autant de raisons pour devenir plus alertes avant d'être trop défaitistes.
Les rencontres à Davos, orchestrées par Klaus Schwab, ont pris un air du temps plus mélancolique certes, mais non moins pertinent.
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