METHODE ET FOLIE
Israel a un gouvernement d'unité natioinale et cela est un juste choix. Si la confusion règne un peu partout, ils est urgent que le rationnel recoive enfin sa part de considération.
Il n'y a pas lieu de chercher une issue honorable aussi longtemps que Hamas existe. Il ne peut y avoir le moindre doute sur les intentions de l'Occident quand à sa solidarité avec Israel sur ce point.
Gaza abrite le mal, indifféremment infiltré dans une population qui lui sert d'abri. A terme il faudra voir comment "re-palestiniser" Gaza et retrouver les moyens visant a recréer un espace moral et politique ou tous les habitants puissent se retrouver.
Hamas, comme Hezbollah, fera tout pour que pareille issue ne devienne viable. Il est certes difficile d'appréhender une situation ou l'adversaire est aussi le geolier de l'innocent. Israel sait à peine séparer l'un de l'autre, eu égard à la sophistication qui caractérise le Hamas dans son savoir-faire à se confondre dans une société qui lui sert de paravent.
Il n'existe a pas d'issue à court terme à cette situation nihiliste. On peut s'attendre à ce qu'elle dégénère.
L'Autorité Palestinienne et les états arabes supportent mal de voir les civils à Gaza pris entre le marteau et l'enclume. En Europe et aux Etats-Unis le malaise moral commence à se faire sentir. Il faut donce s'adresser au plus vite aux questions qui vont inévitablement réapparaitre.
Les représailles contre Hamas (et Hezbollah) continueront. Les otages croupissent et les innocents en Israel ou à Gaza sont frappés indifféremment. L'accumulation de ces souffrances deviendra encore plus insupportable si on devait ensuite retourner à la case départ. Une fois pour toutes il convient de revenir à la solution de deux états viables, coôpérant, sécurisés. Gaza doit pouvoir sortir de sa quarantaine et Israel devra considérer de freiner le zèle de ses colons.
A court terme Netanjahou doit comprendre que l'appui qu'il reçoit n'est pas un cheque en blanc. Il devra procéder à un examen méthodique de l'avenir de la région et il est en droit d'attendre que les choix difficiles recevront l'appui concrèt de l'Occident et de ses voisins.
En attendant il faut répéter avec Caton "Hamas delendum est".
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