L' ONU AU BOIS DORMANT
Traditionnellement l'Assemblée générale des Nations Unies étaient l'évènement le plus couru du "New York diplomlatique". Mème au temps ou de Gaulle traitait l'ONU de "machin", Manhattan faisait le plein.
Aujourd'hui l'ennui a remplacé l'engouement et plusieurs chefs d'état jouent aux abonnés absents. La Russie a tellement abusé de son veto que la pertinence du Conseil de Sécurité s'en trouve diminuée.
Autour de l'ONU sont apparus des ersatzs a géométrie variable qui préfèrent le monothéisme au pluralisme. Les grandes ambitions d'hier ont fait place à des préoccupations régionales ou purement articulées autour du court terme.
Restent les sous-traitants qui continuent, heureusement, de remplir leur mandat (climat, santé, culture, travail, commerce, casques bleus au compte-goûtes).
Malheureusement, la valeur ajoutée que représente l'ONU est remise en question. Le groupe des 77 ( devenu une cacophonie) préférait encore se faire valoir au sein des Nations Unies pltôt que de faire bande apart. Les Palestiniens attachaient de l'importance à être considérés au sein de l'organisation. L'Ukraine prête encore une attention polie aux divagations du Conseil de Sécurité.
On ne fait pas de politique avec de la nostalgie. Rien ne sert de vouloir réanimer l'impossible. Il faut se rendre a l'évidence que le particulier a chassé le général et qu'il sera difficile de recoller les morceaux. Les intérèts a court terme ont chassé les ambitions d'hier (qui n'étaient pas toujours au dessus de tout soupçon). Les sous-agendas réunissent désormais des alliés et complices plus ad hoc qu'ad rem.
Avc les acteurs actuellement en place on voit mal apparaitre un Prince qui pourrait réveiller l'organisation. Mème les Etats-Unis semblent avoir opté pour la nonchalance, c'est tout dire.
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