SANDA DIA

Alors qu'Olivier Vandecasteele est devenu le symbole de la victoire du bien, emportée à l'arrachée, Sanda Dia représente la dérive du système.

L'université de Leuven, la Justice, la nébuleuse de clubs équivoques sont tounées à l'aigre. Sanda Dia apparait désormais comme un ange exterminateur d'une société qui n'aurait jamais du quitter le banc des accusés dans des conditions aussi contestables.

Il faut continuer à respecter l'indépendance du pouvoir judiciaire, mais les questions deviennent légitimes quand certaines ambiguités socio économiques traversent la transparance des motifs.

Il est certain que l'issue de ce procès a été téléguidé inconsciemment par une composante sous-jacente, corporatrice/raciste. Le jugement intervenu ne rend pas justice à la victime. Il ne s'agit pas de vindicte mais d'équité. Sans doute ne doit on pas revenir sur cette issue déplorable ni déclencher un ersatz de lutte de classe. A contrario ce procès restera dans les annales comme un exemple de tout ce qui peut aller mal quand on vole à la victime jusqu'à la dignité de sa mort.