POMPOMPOMPOM

L'hymne national n'est jamais chanté, rarement entendu et reste non revisé...à l'image du patient Belge, que l'on cache poliment sous les édredons qui couvrent les malades terminaux.

Il ne restera bientôt plus assez de place en Belgique pour héberger tous les gouvernements et administrations qui se trouvent à l'écart dans leurs principautés misérables. Rien ne va plus. L'aide humanitaire, la défense, l'immigration, B Fast, les secteurs de l'énergie et du milieu ont atteint la quote d'alarme, non sanctionnée.Le gouvernement fédéral est incapable de gérer ce chaos qui devient aussi alarmant que scandaleux. Comment pourrait-il en être autrement quand les ministres sont des franc-tireurs qui obéissent à des présidents de parti plus préoccupés de plaire à leur fief que de gouverner.

La derniere crise des sans-abris est franchement immorale. Que la secrétaire d'etat responsable garde ses fonctions est proprement inconcevable et indigne des ambitions prétendues de ce gouvernement .

L'opinion publique ne suit plus. Elle risque aussi de préférer n'importe quoi plutôt que de devoir subir plus longtemps ce naufrage qui est au demeurant couteux. Le retour à l'histoire qui fait rage en Flandre trouvera des émules ailleurs. Parions que RTL, spécialiste du genre ringard/gite/Gilles de Binche, nous servira des Princes-Evèques avec l'accent belge.

Aujoud'hui le gouvernement Flamand est en crise. Les Wallons sont trop occupés (non embarassés) par la gestion de la corruption qui déborde, comme la Vesdre. Bruxelles doit gérer les tarmacs urbains désolants ,genre de Brouckère, et la guerilla entre transports, créés par les Verts et le P.S. 

On a atteint le sommet du ridicule. Il est normal que les Ministres Dedonder et Lahbib préfèrent leur coiffeur à la rencontre avec leur pairs, car celà devient trop embarassant. Le Borinage est une mauvaise case de départ pour affronter les problèmes dans ce monde multi-polaire.

Que faire ? Il faut en premier lieu mettre fin à une déterioration horizontale qui nuit au peu de prestige qui reste au pays. Il devient nécessaire que le gouvernement fédéral fasse preuve d'indépendance par rapport aux présidents de parti. Il convient de saisir le parlement d'une proposition raisonnée visant à recentrer, simplifier, élaguer tout ce qui provoque les embouteillages de responsabilités et de fonctions . La Cour des comptes, le Cour constitutionnelle, la Banque nationale, le bureau du plan sont des références.

Le Ministre Mathieu Michel a promis de sortir le Palais de justice de son échaffaudage. Les gestes symboliques mais visibles comptent. On verra bien. Il est temps d'accorder au pays un nouveau souffle, ce qui ne se fera que par un processus de récupération et de réajustement. On attend des projets mobilisateurs.

 La Brabançonne attendra aussi...