L' ENFER C'EST (aussi) LES VERTS

En amont, les Verts étaient considérés avec une certaine sympathie, voir mème avec respect. Ils étaient les premiers à jeter sur la table des thèmes dérangeants qui sont devenus les urgences aujourd'hui : environnement, climat, nucléaire.

En aval, ce parti ressemble d'avantage à un mouvement dans lequel les frustrés de tout bord et des Utopistes mal connectés se rencontrent.

Certains de leurs impératifs catégoriques ne leur appartiennent plus. Ils semblent devenus victimes d'une sorte d'hystérie collective, ayant perdu distance et conséquence. Leur discours sur le nucléaire, qui ne fait pas le tri entre le civil et le militaire, est insupportable. Leur engouement pour le vélo a créé une guerrilla urbaine et dérappe déjà. Au demeurant, la guerre déclarée à l'automobiliste n'arrange rien. La prolifération de délivreurs de fast food etc. a aussi contribué à l'apparition de situations mafieuses. 

Curieusement les Verts restent muets devant la dégradation du tissus urbain à Bruxelles ou la voirie rivalise avec le Paris-Roubaix...,enfer du Nord, et ou les parkings (Sablon, quartier des Arts...) enlaidissent tout ( question de ne  pas compromettre les "alliés" genre Pascal Smet ou la survie d'alliances opportunistes, comme à Ixelles).

Les Verts mal aimés ? Il parait que la Ministre Tinne Van der Straeten connait bien ses dossiers. Tant mieux. Petra de Sutter (avec d'autres mini Excellences) était de la visite royale à Athènes. Tous, à commencer par le Roi, semblaient s'ennuyer.

 Lors de la pandémie les Verts étaient nuls, en premier lieu à Bruxelles. Ils sont encore co-responsables du brutalisme nouveau qui  envahit tout. Leur conclave, à la recherche d'un gouvernail, imite les mauvais précédents des partis "traditionnels".

Il est impossible de prédire l'après 2024, Ce pays va-t-il rester un reportage en continu pour "paumés" qui regardent RTL ou se reveillera-t-il, secoué par les PS, SP et MR... sous la direction de Bart De Wever ? 

Il vaut mieux savoir ou l'on va que de rester victime des embouteillages et d'une guerilla civile "made par les Verts".