ELECTION PRESIDENTIELLE EN FRANCE / UKRAINE
Le premier tour de l'élection a suivi un schéma attendu, le président sortant arrivant premier honorable, devant Marine Le Pen qui réalise un beau score. Le candidat de la gauche Jean-Luc Mélenchon crée la surprise avec 22% des voix. Les candidats des anciens partis traditionnels ou Vert disparaissent de la scène.
Il sera interessant de voir quel sera le comportement de la gauche, encouragée par Mélenchon a voter Macron au deuxième tour. Sans doute le Pen pourra-t-elle compter sur les voix de la droite Zemmour.
Il devient de plus en plus clair que le "mal américain" apparu avec Trump a gagné l'Europe (sans compter d'autres acteurs comme l'Inde ou Israel) . Plusieurs démocraties sont tentées par l'illusion de la presque équivalence des systèmes. Ce type de comportement Pascalien permet à part egale l'indignation et la dérobade.
S'agissant d'individus, le témoin d'une malversation voudra intervenir pour mettre fin à une injustice flagrante. Aujourd'hui quand les états sont les auteurs du délit, l'on recule, esquive, mesure et observe. Le comportement timoré des années qui précédèrent la deuxieme guerre mondiale refait surface. Il faut avouer qu'il n'est pas facile de considérer une action qui risquerait a coup sur d'embraser davantage une situation déjà critique. Peut-on dans ces conditions de choix existentiel ne rien faire et abandonner le terrain au mal ?
La diplomatie en général et la table blanche chère à Poutine n'ont pas bonne presse en ce moment. Pourtant il vaut mieux épuiser l'arsenal politique avant de recourir à l'arsenal militaire, option à haut risque et pas du tout improbable.
Aujourd'hui, tous les commentaires en vrac sont permis, mème les plus extravagants. Il faut pourtant prendre en considération des antécédents, des rancoeurs qui expliquent beacoup sans excuser quoi que ce soit.
En Europe il y a une victime. Il y a aussi un seul coupable. Dans ces conditions, le choix ne devrait pas faire de doute. Pourtant, les conséquences font peur.
On va à Kiev pour expier le péché, mais l'Ukraine a besoin d'une intervention plus créative et concrète. Le président Zelensky ne s'y trompe pas. Rien ne se fera sans Poutine. Les racontars et scénarios sortis de quelque film genre Sergei Eisenstein sont parfaitement inutiles. Si solution il y a, elle obéira à des impératifs cartésiens. Il faut épuiser le possible avant d'affronter l'Apocalypse. L'Occident représente encore les lumières. Pierre le Grand l'a admis.
En bref Macron réélu est sans doute le mieux placé pour réengager la Fédération Russe . Il faut qu'un cessez le feu intervienne , que la barbarie cesse et que l'on permette enfin aux responsables de se parler, éloignés du bruit, si cher à ceux qui n'ont rien d'autre à apporter. Il faut protéger l'Ukraine de l'ultime affront, la vulgarité.
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