LE PROCES DE PARIS
Abdeslam a d'emblee donne le ton. Recitant le credo des "croyants" il a aussitot ravive la ligne de demarcation qui coure comme un serpent a travers les frontieres et les meilleures volontes.
Il est en cela l'heritier des rancunes et de l'ignorance. Ce proces risque de creuser le gouffre qui existe entre les lumieres (assiegees) et l'obscurantisme. Cet homme et les siens sont des genocidaires qui se sont a jamais exclus de toute forme de civilisation. En se reclamant de Dieu, ils le rendent infrequentable.
Il faut essayer de se garder des amalgames mais ils deviennent incontournables. On arrive a se demander ou se cachent l'indignation et le rejet qui doivent quand meme exister dans les rangs des Musulmans. Il semblerait que la honte, au demeurant ambigue, les empeche de se declarer clairement.
Ce proces aura des repercussions fondamentales. Les prejuges vont hausser le ton. Il deviendra encore plus difficile de trouver un terrain d'entente entre oppositions qui existent deja a l'etat latent. En Occident la droite beneficiera de ce coefficient empoisonne. Les Arabes dits moderes se trouveront dans une situation incomfortable, pris dans l'etau du Disneyland du Golfe et du desert Islamique Afghan.
Bref cet accuse minable au physique insignifiant et au palmares epouvantable est surtout un rat d'egout qui se cachait honteusement dans le ventre mou de Bruxelles. En cela il etait un scorpion comme ses semblables a New York, a l'areoport de Bruxelles, et partout ou la mort n'est meme plus a credit...elle arrive "en gros".
Le rat se multiplie. Nul doute que d'autres egarements arriveront, non annonces. La culture europeenne proclame a Paris son "J'accuse". Il nous appartient maintenant de remplacer le "je" par"nous".
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