LA WALLONIE COULE
Les pluies et les inondations ont fait decouvrir aux Belges l'ampleur des disparites dans leur drole de Royaume. Ils ont ete confrontes a une realite que les fabriquants d'images (a l'exception de l"overdose" RTL) preferent ignorer. A longueur de journees, les drames personnels sur fonds de marasme economique ont mis a nu une alienation socio-politique dangereuse.
Seuls le Roi et la Reine ont eu des gestes qui semblaient reels. Ils apparaissaient bien seuls d'ailleurs, conscients sans doute de l'aspect aleatoire de leur role. Les autorites federales mais, en premier lieu, le "gouvernement Wallon" (on croit rever) ont failli a leur devoir. La cote des responsables Wallons est devenue nulle. Vouloir tout gerer et vider le Federal au benefice de la sous-prefecture conduit a une incompetence generalisee. Sous un systeme eclaire les solidarites se seraient aussi multipliees. A quoi sert ce qui reste de "B Fast "s'il n'existe plus de reflexe pour venir en aide a son voisin immediat ?
La decence elementaire eut du conduire a un armistice institutionnel . Bart De Wever n'a rien trouve de mieux que de remettre l'alternative republicaine sous les projecteurs. Vouloir se lier aux Pays-Bas releve de la folie alors que les Neerlandais internationalistes n'ont que faire de voisins meridionaux provinciaux. La gueguerre au sein du gouvernement federal au sujet des sans-papiers est un autre symptome de la myopie politique de certains (les memes qui sont a l'origine du recul Wallon).
D'aucuns esperent que le premier ministre, justement apprecie par beaucoup, sera ecoute, mais gouverner avec les Verts conduit a un Hara kiri annonce. Ce parti n'a plus rien a envier a une idelolgie qui frise le fascisme. Dans sa propre mouvance liberale le premier Ministre doit aussi maitriser les temperament formule 1 de Georges- Louis Bouchez et Co. Bref l'Automne sera chaud.
En attendant il convient en premier lieu de mobiliser les moyens pour venir en aide aux personnes qui ont tout perdu et de revoir l'infrastructure, la communication et de remodeller un sillon urbain qui pourra se substituer au cauchemar existant, sorti d'un roman de Dickens. Les victimes ne doivent pas une nouvelle fois devoir payer pour l'incurie du "regime" qui siege a Namur. Que de dernier prenne exemple de la gestion du bourgemestre de la capitale Wallonne et qu'il ecoute le Secretaire d'Etat Thomas Dermine. Le miserabilisme ne doit pas devenir une fatalite.
No comments:
Post a Comment