MADAME BOVARY C'EST MOI...CELA N"EST PAS VRAI..
Le paradoxe veut que les livres dont on parle le plus sont presque toujours ceux que l'on lit le moins. Pourtant ils restent ancres, familiers, presents . Macbeth ou Madame Bovary sont comme des relations proches, mais a longue distance .
Les reliures sont souvent des caveaux ou Proust, Balzac, Shakespeare et Russes de tout genre restent ensevelis sans autopsie. Flaubert n'a jamais dit " Madame Bovary, c'est moi " ; tout le monde se reclame de" l'etre ou ne pas etre " sans jamais avoir avoir approche Hamlet.
On peut se poser la question de savoir si l'addiction a la tablette est encore reversible. Pourquoi le serait-elle ? Au demeurant elle sera bientot rattrapee par un nouveau gadget qui, mine de rien, reinventera la regle du jeu.
On est de toute facon entre dans un nouveau cycle ou l'image est trafiquee et ou l'histoire est amendee. Meme les nouvelles sont desormais manipulees. Les gens ont une faculte d'absorption perverse quasi illimitee. Les humanites d'hier reposent dans un cenotaphe, ou l'on enterre des morts dont on a oublie qu'ils ont vecu.
Certes il y aura toujours Shakespeare. A Stratford les "croyants" continuent a essayer de pieger l'auteur, en vain. Il beneficie de toute facon d'un bail emphyteotique dans Wikipedia...
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