La saga de l'art contemporain continue en Belgique. Bruxelles reste la capitale du replatrage.
Apres avoir exile la quasi totalite de la modeste collection d'art contemporain (releguee dans l'etage "mortuaire") il a ete decide de la reintegrer une nouvelle fois dans le Musee , quitte a exiler l'art "fin de siecle" ( qui venait a peine de s'y installer ) ailleurs....ou ?
Ce n'est pas du Kafka, c'est du Belge.
Le Musse d'art ancien est deja l'antichambre du chagrin... Faute de moyens et de vision, il est l'oppose de TOUT ce qu'un musee ambitionne aujourd'hui.
L'art pretendu contemporain s'y trouvait deja mal a l'aise. Il le sera encore davantage. Le " a peine passable " y cohabitera avec l'inacceptable.
Le projet Citroen presentait la valeur ajoutee du site ( sous condition d'une intevention type Renzo Piano, Frank Gehry...), d'une transparence et d'une destination. Il ne faut pas esperer que les ediles de la capitale aillent regarder ce qui se cree a Helsinki, Amsterdam, Bilbao, Milan, ...et j'en passe. Ne parlons pas de Paris, Londres ou Berlin....Ils ne connaissent pas. La pretendue capitale de l'UE reste le "desert des Tartares ", terrain de chasse de speculateurs immobiliers et notaires, dont on connait l'aversion envers la creativite.
Le gouvernement federal a d'autres priorites (?). Au demeurant cette decision de la secretaire d'Etat Elke Sleurs ( N-VA) est un nouvel avertissement pour ceux qui ne voient pas la strategie de demantelement quasi permanente visant a effacer toute reference au "national".
Il est vrai que l'opinion publique reste generalement indifferente devant cette reedition du "petit pays, petites gens".
Les collectionneurs prives Belges, portant tres connectes, ont raison de regarder ailleurs, des lors que les officilels regardent nulle part.
Bref, le "fin de siecle" a peine installe demenage (ou ?) et laisse la place a une "fin de parcours"...ou "fin de regime" (?).
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