Les greves se multiplient en Belgique.
Nul ne conteste le droit de greve.
Personne ne met en doute le role historique que les syndicats ont joue.
A contrario, il faut aujourd'hui se rendre a l'evidence que le bilan positif passe a cede la place a un nihilisme pervers.
Les syndicats n'adherent a aucune doctrine socio-economique et defendent un statu quo qui ne reussit plus a integrer les nouvelles donnees.
Dans ces conditions ils sont reduits a prendre leurs adherents comme otages. Ces derniers deviennent les participants, magre eux, a un autodafe ou l'emploi, l'investissement et le progres sont frappes de plein fouet.
Resultat : La Belgique risque de se retrouver comme la Grece, un terrain vague laisse a l'abandon, faute d'innovation R et D et de productivite.
Il est imperatif qu'un dialogue puisse redemarrer. Encore faut-il qu'il se developpe sur les defis de deman plutot que sur les slogans ringards d'avant-hier. L'economie a besoin d'un accelerateur deregule et non d'un corbillard.
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