La Belgique a un nouveau gouvernement.
La formule, dite "Suedoise" confirme le temperament surrealiste du Belge.
Voila qu'une equipe est au pouvoir dans laquelle les pretendus "deconstructivistes (Flamands N-VA) " se retrouvent avec leurs collegues sous la houlette d'un Premier Ministre francophone. Bart De Wever a prefere "sagement" la distance a la "casse".
Il faut rendre a Caesar ce qui est a Caesar et l'ingeniosite de Charles Michel est indeniable. Il a bouleverse le paysage politique, avalise le deficit francophone, exile la mouvance socialiste et parie sur la "correction" du N-VA.
Il a herite de son pere un "savoir manipuler" evident. Reste a esperer qu'il ne souffre pas des intemperances paternelles.
Les priorites economiques sont bien ciblees. Encore faut-il que le climat economique global permette les ajustements envisages.
Les syndicats et l'opposition socialiste ne faciliteront pas la tache d'un gouvernement considere des a present comme "hostile".
Les choix et designations ministeriels peuvent etonner mais il n'est jamais sage de vouloir se prononcer en amont.
En tout cas la Belgique a une nouvelle fois prouve qu'elle restait en mesure de reinventer le paysage politique. L'eternel "patient" finit toujours par contredire tous les diagnostics. Pour combien de temps ? Le sphinx d'Anvers devient le grand arbitre. Il assume d'ailleurs certains risques en mouillant les siens dans les eaux dangereuses de la paricipation a la gestion de l'etat plutot qu'a son affaiblissement.
Il y a plus d'un Macchiavel dans cette nouvelle donnee et il sera interessant de voir si l'orientation promise pourra etre tenue.
Nous vivons des jours interessants.
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