Philippe I semble bien maitriser son role, aide en cela par un Chef du Protocole (deja en charge sous son pere) et un Chef de Cabinet, hors pair. La reine Mathilde apporte un "glamour" discret et une presence rassurante.
L'opinion publique est dans sa grande majorite reconnaissante au pere pour avoir su maitriser les tempetes politiques et au fils pour avoir compris que le role de la monarchie meritait d'etre reedite.
Les frictions entre entourages passe et present etaient attendues mais ne doivent pas etre exagerees.
Le ton du nouveau regne devient perceptible et semble vouloir s'accomoder des imperatifs intervenus plutot que de vouloir les corriger. Cela procede de la sagesse, meme si l'on est en droit de s'interroger sur certains aspects des reformes intervenues, dont certaines semblent pour le moins structurelement inopportunes.
La clase politique donne l'impression de vouloir jouer le jeu dans l'apres- elections.
Cette accalmie politique est en premier lieu redevable a Albert II. Ce Roi intimiste a reussi a renforcer les liens de confiance entre la classe politique et le Roi. Son fils semble vouloir suivre le meme parcours. Cela ne peut que beneficier a une juste ordonnance interne et a une plus grande credibilite exterieure.
No comments:
Post a Comment