Depuis quelques jours la presse belge commente un livre "dit tout" sur S.A.R. le Prince Philippe et ses proches. Je prefere ne pas m'approcher de trop pres de l'auteur,Frederic Deboursu.. Pour ce qui concerne le contenu (dont je n'ai lu que des extraits) , il y a des poubelles pour cela. Ce qui est en cause c'est la deontologie. Jusqu'a preuve du contraire je n'accorde aucun credit a la veracite des assertions. Si certaines devaient s'averer verifiables il resterait un delit flagrant d'indiscretion et d'intrusion. S'attaquer a une personne et a sa famille,qui sont prisonnieres de servitudes constitutionnelles, depasse les bornes de l'admissible. L'heritier du trone est vise,mais son epouse,ses enfants,ses parents sont egalement traines dans la boue.
La fonction royale a evolue certes et on a le droit de critiquer ou d'etre republicain.Le Roi Albert II a fait preuve d'un stoicisme dans la tempete et il faut l'en remercier. Ces recentes indiscretions concernant le Prince Heritier sont deplacees et meritent d'etre sanctionnees car elles visent en meme temps une famille et la personne de la Princesse Mathilde et de ses enfants. Le procede est inexcusable, teleguide sans aucun doute et reposant sur des suppositions aleatoires. En ce qui concerne les rares parcelles de verite il eut ete preferable de choisir le camps de la discretion plutot que de s'abondonner a la sensation. Il est vrai que les meutes a l'affut de proies faciles ne lachent pas prise. Plusieurs evenements recents intervenus dans d'autres familles royales ont fait assez de degats.
Que l'on me comprenne bien. Il ne s'agit pas d'etre un inconditionnel d'un systeme. Ce qui est en jeu ici c'est le mal que peut provoquer une narration illegitime qui peut infecter un discours plus large. La Belgique ne tient pas a un fil, elle tient au Roi. Il convient d'etre clair. L'opposition est un droit. La vulgarite est une tare. Celui qui se sert de cette derniere pour atteidre un objectif non avoue joue avec le feu certes, mais il commet surtout un delit inqualifiable.
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