Monday, February 17, 2025

MUNICH 1938 AND 2025

There was the Munich of the Swan King.

Then there is the Munich of  infamy when countries were stripped and humiliated, because of the will of one and the cowardice or naivety of others.

The Atlantic meeting last week was a most unpleasant show. The Trump minions looked eager to get rid of the Ukrainian problem, on the cheap. Most Europeans sense that their Wagnerian idyll with today's America is now on life support.

Let's face it, it is over. The US vice-president was still expected as a friend. He left as an executioner. This year marks the end of the trans-Atlantic partnership of yesterday.

It is time for Europeans to face the music rather than to wait for an arrangement that the US might come up with, on the back of Ukraine and Europe. 

The "sect" around Trump lacks references or any empathy with Europe. The President is far from dumb. He is just wrongly wired and mistakes transaction for statesmanship. The growing "new look" of the oval office is the perfect illustration of the mindset of a parvenu on steroids. Hence he fits in the style of the ruling Russian mindset, which doesn't indulge in minimalism either.

The EU should regroup and give Ukraine full membership. Lessons can be learned from Finland or Poland who know how to live close to an objectional neighbor. And yes, NATO members should still pay more, as they do already for Ukraine.

The annual Munich gathering often ended in a family feud (Remember Iraq?). This latest one might end up in divorce. Once again Piketty sees the writing on the wall.

Putin cannot believe his luck. China cannot hide its glee. The Europeans will sulk together in Paris. Uninvited, the Belgian PM will be unforgiving. But who cares ?

Sunday, February 16, 2025

LE VERT COLLE

Les Verts avaieint initialement des idées interessantes avant de s'égarér dans les dogmatismes....Le nucléaire, la circulation, le culte du vélo, l'absurde politque des déchèts/ trottoirs, entre autres, sont devenus des priorités quasi religieuses. Tout celà a abouti à l'enlaidissement et à la déterioration du paysage urbain. Les Groen surtout sont devenus une secte.

Les travaux autour de la gare centrale amèneront au déplacement de l'oeuvre du sculpteur Victor Rousseau. On envisage une alternative dite verte  et son remplacement par un montage de pierres et de restants, indigeste, qui fera long feu. On sait que tout espace vert à Bruxelles devient immédiatement une sorte d'égout pour le plaisir des chiens et de leurs maitres, qui contrairement à ce qui se passe aux USA, laissent les "restants" sur place. La responsablité n'est pas à la portée de tout le monde..

Le Vert est dans le fruit. Un groupe d'illuminés bloque aujourd'hui toute reflexion sur la ville, l 'urbanisme, l'habitat . On doit aux rois de l'immobilier et aux socialistes la laideur et le façadisme. On doit aux Verts un laissez-aller dans lequel l'espace est réduit à un rodeo, tandis que les rares interventions ambitieuses meurent devant nos yeux.

Le PS co-sabote toute forme de gouvernance qui sorte Bruxelles enfin de son décor chocolat/ bierre/frites/pavés.

L'Albertine et la gare du Midi sont les illustrations parfaites de l'abdication du gout. Entre fontaines qui ne fonctionnent pas et la laideur du site on peut encore se promener direction Midi, empruntant un autre triste et hideux boulevard qui conduit le survivant jusqu'aux entrailles d'une gare qui ferait peur au Minautaure...

Bref, souhaitons que  Madame Elke Van Den Brandt retrouve le bon sens  ou mieux qu'elle parte. . La capitale meurtrie de l'UE a besoin d'un face et brain lift. Son Ministre président sortant, Charlot local, n'ôse plus se  manifester, comme quoi on peut disparaitre sans jamais avoir existé. L'humour à Bruxelles, c'est ça, un mélange de résignation et de cynisme. Rien n'avance et tout recule.

Friday, February 14, 2025

PETE HEGSETH, HIS MASTER'S NOISE

While Trump had his phone love fest with Putin, his annointed barfly, presently Secretary of Defense, came to Brussels baring no gifts but dire warnings.

Despite staged body language that points to the contrary, there is no love between this US President and Western Europeans, Ukraine included. Hegseth made it perfectly clear that America no longer considers Europe a strategic priority. Neither did he see any chance to return Ukraine to its former borders. Brussels was the final stage for the mort annoncée of former Alliance and other international convenants. The grab and run mantra rules.

The myth of the American umbrella is death. An acceptable outcome out of the Ukranian abyss, with EU involvement, is out of the question. 

Trump's pockets are filled with unpleasant surprises, past and future. Since his Gaza sur mer diplomatic coup, nothing should surprise us anymore. The histrionics of Musk, jester in residence, set the tone. One had better watch the far more subtle moves of Vice-President Vance in Munich now, heir in waiting, who is probably far more lethal.

 It is a fact that the United States has turned a corner, but too few realize that Trump brings with him structural changes that might very well outlive his tenure and turn the world topsy turvy and make the EU a Disney Union for the retired.

America is going through a "bastard" revolution that comes nevertheless close to matching the ire and the shockwaves that came with the French revolution. There is one fundamental difference. The French turmoil ended up being rescued by the bourgeoisie and an intellectual elite. In America today, the rational intellectual elites became the enemy. Trump's court overflows with addicts to bluff and social resentment. This administration is on a social warpath against what is perceived as an elitist, woke-addicted deep state.

Contrary to President Roosevelt's words, fear today has a staying power. Observers, like India or China, will be delighted to flatter the ego of the real estate developer and let his flock build hotels by proxy, following the Trump Godfather model.

There is not much Europe can do but forget its landmark, the leftovers from protocol  and state funerals, which nevertheless still look better than the infamous White House Christmas decoration frenzy. But nowadays the attendees of European grand events are fewer, the aging are too many and the young look at their phones rather than at the passing carriages. It is doubtful that the sparing AI kings around Trump's throne will come with convincing alternatives.

C'est mal parti.



Wednesday, February 5, 2025

LA NOUVELLE NAKBA,TRUMP MADE

Voilà que Trump, toujours en mal d'une mauvaise idée , envisage de vider Gaza de ses habitants et de créer une "Riviera", après que le territoire aura été "vidé". C'est de la musique aux oreilles de Netanjahu .

Après deux semaines d'initiatives folles et de désignations absurdes, d'aucuns pensaient que l'on avait finalement atteint le sommet de l'absurde. Il n'en est rien. Ce président désaxé n'a pas fini d'étonner, voir même de faire peur. Les Etats-Unis sont pris en otage.

Il faut se poser la question de savoir si les Etats-Unis avec ce président sont encore un allié fiable pour l'UE et La Grande Bretagne, pour ne pas mentionner d'autres pays proches ou alliés. Les personnalités dans son administration sont en majorité infréquentables . Les "maitres de l'univers" qu'il a placés dans un cabinet fantôme n'ont aucun code de conduite agréé. Le programme de cette administration oscille entre le mépris et la misanthropie. L'Europe est ignorée jusqu'au moment ou elle sera mise devant le fait accompli ou devant des choix impossibles.

Il s'agit mois de couper les ponts avec une Amérique transitoire que de garder la distance et de poursuivre des intérèts économiques, philosophiques et stratégiques propres. Le président Macron avait prévu que les intérèts partagés des Européens et des Américains risquaient de laisser derière eux le temps des convergences. Restent les nécessités, mais elles risquent également de patir, eu égard aux sautes d'humeur du président "fou".

Trump est imperméable à la raison et à l'histoire. Il n'est plus intouchable dès lors que sa personne est remise en question et que le ridicule risque d' envahir son espace. Certes il continuera à bénéficier des égards réservés a tout chef d'état,  mais le tapis rouge recouvrera les peaux de banane que lui préparent Russes, Chinois et d'autres.

L'UE doit réclamer son rôle. Sans doute te temps du "quartet" et du MENA au Moyen Orient appartient-il au passé. Il ne faut cependant pas que les Européens restent passifs devant les folies d'un homme qui fait du sous-Poutine sans le talent de ce dernier. Il est bizarre de voir combien d'Américains se sont fait rouler par Staline hier et par Poutine aujourd'hui.

La dernière folie à deux, Bibi et Donald, passera mal partout, sauf chez les "Evangelicals et les dérangés MAGA" aux Etats-Unis et chez les colons et l'extrème droite en Israel. L'état Hébreu a assez d'intellectuels et de libéraux pour arrêter une fois pour toutes les chimères de leur Premier Ministre et de sa clique ( bien connue) proche des Républicains. Les Pays du Moyen Orient sont assez blasés et surtout bien informés pour ne laisser à Trump autre chôse qu'un hotel (sans camera cachée dans la chambre).

Quitte pour l'UE de se repositionner "à côté" des Etats-Unis, plutôt qu "avec" eux. Si Trump poursuit la politique du fou, il reste à l'Europe d'élaborer la stratégie de la raison. Elle a pour elle l'intelligence et la culture. Reste un deficit dans le domaine des moyens. Il y a péril en la demeure avant que tout ne s'embrase.

Tuesday, February 4, 2025

PIRANDELLO A LA BELGE

La présentation du nouveau gouvernement belge au roi était un spectacle dans lequel la maladresse et l'ennui se disputaient le premier rôle.

Le nouveau premier ministre ( qui est son tailleur ?) est plus à l'aise sur une tribune que dans un salon. Les rescapés du  gouvernement précédent avaient l'air absent. Les nouveaux - à l'exception du ministre des affaires étrangères - apparaissaient perdus dans un décor qui les écrasait.

Il a fallu qu'une excellence arrive en vélo, la saison du cyclo cross oblige.

Le nouveau Premier Ministre est descendu immédiatement dans l'arène des grands et a reçu l'accolade ironique d'Emmanuel Macron, qui en a vu d'autres en la demeure.

Ces nouveaux ministres en quête d'auteur ne sont pas impressionants. D'aucuns sont studieux, sans doute, mais aucun ne fait rêver. Les femmes sont minorisées et la Belgique reste officiellement un pays de visages pâles. Le remuant président du MR a sans doute préféré ne pas trop se mouiller dans ce groupe de supporters uniformement ringards.

Si cette pièce manque d'acteurs on ne peut pas lui reprocher de manquer d'ambition. Reste que le public risque de décrocher si le talent fait défaut. Il faut un auteur pour faire avancer le récit, sans quoi tous ces personnages torneront en rond. Pirandello abandonnerait avant mème de commencer.

Bonne route Monsieur De Wever.


Sunday, February 2, 2025

LES LOUPS SONT DANS LA BERGERIE

La montagne aurait-elle accouché d'une souris? La Belgique a un gouvernement, enfin. Bart De Wever est un Premier Ministre intelligent. Encore faudra-t-il qu'il échange le vocabulaire belgo/belge pour une monnaie plus cosmopolite, internationale.

Celà sera difficile si la composition de l'équipe gouvernementale reste routinière.

Monsieur De Wever a sans doute de l'ambition. Le meneur républicain d'hier est devenu l'empereur d'Anvers, avant d'être aujourd'hui l'homme providentiel du pays. Sa mutation est spectaculaire. Sa prestation de serment devant le Roi aura une portée historique...et ironique. L'opposition du parti socialiste promet d'être musclée. Ce parti , enchainé à l'image Carolo, a tout à craindre d'une alternative contemporaine et volontariste.

Il ne faudra pas perdre de vue les intentions de deux partenaires gouvernementaux narcissiques, Georges Louis Boucher (MR) et Conner Rousseau (SP). Le premier est un acteur né, le second est un Grand Meaulnes de province. Ils partagent un besoin puéril d'attention et semblent oublier qu'ils se produisent sur une scène de province. Les applaudissements reçus à Mons ou Sint Niklaas n'arrivent pas aux oreilles d'un large public.

De Wever pourrait bien se profiler dans l'international mais il doit se débarasser d'un entourage provincial dans lequel de trop nombreuses sequelles de mauvais choix antérieurs restent actives.

Il faut espérer que des hommes et des femmes porteurs d'algorithmes contemporains entrent enfin dans une équipe plus performante que celle que les présidents de parti avaient imposée à l'infortuné Alexander De Croo. On attend le "casting".


Monday, January 27, 2025

DID TRUMP'S FIRST WEEK SHAKE OR STIR THE WORLD ?

There is a lot of talk about Trump's first Barnum week. His "performance" (there is no other word) drives the many, who can already hardly bare to watch him, crazy.

The side-show, the court of the jester, is a sham in full action, already.

The expected roadblocks by some judges are a temporary relief. At the end of the day however, Trump's Supreme Court will follow the orders of the master .

Observers watch mostly with resignation. Soon the "delete button" will be the only escape route left from the madness. 

The Western Alliance had better get a flu shot, fast. Too much is still at stake and too little is left of the former trust, extinct for the time being.

The new anti-regulation hysteria will spare nobody and nothing. Some resistance against this free-fall might work for a while but it will give only a temporary respite.

Trump's ego is his only compass. Western leaders see him mostly as a buffoon. Others too. The difference is that the latter are willing to play his ego, out of self-interest.

The old Siegfried idyll between the US and the EU is gone for now. Only some darker harbors of former "understandings" might get a revival. The pas de deux with Kim, the eye contact with Putin, the aborted seduction of President Xi, will have a  "rerun".  Saudis will be delighted to let him build a Trump Haj Palace while Netanjahu got a new lifeline. All is well in that corner...

One should get used to four years of too much about nothing. This restless paranoid patient has no known interests other than himself. Hence America is governed by a lonely, often deranged individual, surrounded by a clique. Wrath and spite are no substitute for governing.

If only Gore Vidal were still around to write the great American  obituary.